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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/313

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LA BOURSE DE L’EXPORTATION

et j’avoue que je ne vois nulle part l’équivalent de pareils avantages.

En fait de millions pour bâtir un palais, je ne crois pas trop m’avancer en disant que ce n’est ni l’État, ni la Ville qui les donneront. Alors qui ? Serait-ce la corporation des intéressés ? J’en doute.

C’est donc toujours la même lamentable histoire :

— Pardon, c’est à nous à faire cela.

— Parfaitement, marchez.

Mais on ne fait rien.

Du reste, mon cher correspondant, votre rêve est de voir une Bourse d’Exportation le siècle prochain, dans le deuxième arrondissement, si j’ai bien compris voire pensée — c’est vous qui le dites — et mon rêve, à moi, c’est de voir ouvrir tout uniment dans la Bourse de Commerce, au milieu du premier arrondissement, la Bourse de l’Exportation, le plus tôt possible, demain si l’on veut.

Quant à la question de distance, de quelques centaines de mètres en plus ou en moins, c’est une mauvaise plaisanterie, à côté des immenses avantages que vous énumérez si bien vous-même.

Voyez-vous, il faut se contenter de ce que l’on a sous la main et ne pas toujours courir après la