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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/315

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LA BOURSE DE L’EXPORTATION

Aussi les interrogations pleuvent-elles de tous côtés, les objections parfois et, ce que l’on demande surtout, c’est de bien préciser certains points qui sont restés plus ou moins dans l’ombre jusqu’à ce jour.

Si l’on veut bien s’en rapporter à la nomenclature des opérations du grand commerce international et colonial que j’ai donnée ici même et qui, d’ailleurs, se trouvait pleinement confirmée par mon honorable contradicteur du précédent chapitre, on verra tout de suite qu’il ne saurait être question que d’une bourse embrassant tout le commerce extérieur, dans la plus large acception du mot et, par conséquent, d’une Bourse d’Exportation et d’Importation, tout à la fois.

Je crois avoir démontré pourquoi cette bourse ne pouvait se trouver installée que dans la Bourse de Commerce même et je n’ai point à y revenir, mais je ferai remarquer une fois de plus, qu’à la bourse actuelle, on traite déjà les sucres, les suifs, les alcools, les grains, les farines, les métaux et les charbons.

Or, on reconnaîtra sans peine, qu’il y a bien peu de négociants ou de commissionnaires exportateurs qui n’aient souvent à s’occuper de ces matières, à les faire transiter à travers la France, à les tenir temporairement dans les entrepôts, en