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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/318

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mon berceau

pas dans une telle bourse que des affaires traitées par des commissionnaires en marchandises, non pas que je veuille les supprimer, — je les crois très utiles et souvent indispensables, quand ça ne serait que pour assurer la sécurité des transactions — mais parce que, je le répète, comme je le disais il y a huit jours, toutes les affaires de frêt, de cargaison, de chargement, d’assurances, de transit, d’entrepôts, de drawbacks, de warrants, de prêts sur marchandises, etc., viendront se négocier là, une fois que le grand commei’ce de l’exportation ou de l’importation — matières premières venant du dehors qu’il ne faut pas confondre avec le commerce intérieur — dans ses formes et ses manifestations si multiples et si variées, aura pris l’habitude de venir à cette Bourse de l’Exportation.

Et cette habitude, il l’acquerra bien vite, car il y trouvera son intérêt à tous les points de vue.

Puis je me heurte encore aux objections misérables :

— La Bourse de Commerce n’est pas dans un quartier central (au milieu du premier arrondissement !) elle est loin de la rue d’Hauteville, de la rue d’Enghien, du Marais, etc.

C’est à voir, et le percement de la rue Réaumur