Aller au contenu

Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/317

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
312
LA BOURSE DE L’EXPORTATION

dans leurs catégories respectives, ce qui prouve que la concurrence ne leur fait pas de mal.

Ici même, est-ce que tous les marchands de vélocipèdes ne sont pas rue du Quatre-Septembre, les magasins de confections pour hommes, rue du Pont-Neuf, etc., etc. ? Loin de nuire au commerce, le groupement des mêmes intérêts et du même négoce sert grandement à sa prospérité.

On oublie trop qu’à notre Bourse de Commerce actuelle le Hall, l’accès de la bourse tout entière en un mot, sont publics et gratuits et que par conséquent, il suffirait d’y louer un local et d’avoir un personnel modeste, pour y installer du jour au lendemain, presque sans frais, la Bourse de l’Exportation et de l’Importation que je réclame.

Et puis, qu’est-ce qui empêcherait les trois chambres syndicales que je citais tout à l’heure, tous les intéressés en un mot, de faire comme on le fait si bien et si pratiquement à l’étranger, de s’entendre entre eux pour payer ces quelques frais, par une modeste cotisation annuelle, dans laquelle ils ne tarderaient pas à rentrer au centuple.

J’insiste de nouveau sur le double titre de Bourse de l’Exportation et de l’Importation ; aussi bien, du même coup, je réponds de nouveau, sous une autre forme, à l’objection de la concurrence possible entre commissionnaires ; mais il n’y aura