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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/32

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Mon berceau

deux amours en bronze sont abrités eux-mêmes par les torchères tourmentées et fouillées qui s’élèvent, engagées sur le marbre, de chaque côté de la glace immense qui est sur la cheminée.

Au fond de l’âtre, la vaste plaque de fonte aux armes de France, avec la barre de bâtardise en travers. Il n’y a qu’une expression pour résumer son impression : c’est admirablement beau.

Dans les embrasures des fenêtres, des peintures imitent les sculptures sur bois or et reliefs, de façon à ce qu’il n’y ait rien de disparate.

Au dessus de la porte d’entrée, un groupe puissant en bois sculpté, or, quatre déesses avec, au milieu, la renommée que Piganiol de la Force appelle Diane, je le veux bien ; il fait remarquer qu’elles ont l’air heureux, souriant et ébloui à la vue de la galerie dorée, c’est ma foi bien possible ; de chaque côté des déesses, des plus petits groupes d’amours.

Au dessous des quatre statues de bois dont je parlais plus haut, un médaillon représente l’animal en relief qui personnifie le pays de la partie du monde qui est au dessus, soit un caïman, un éléphant, etc.

Que si l’on veut une description complète de cette salle merveilleuse, comme elle est « conservée et reconstituée » avec une exactitude absolue et scrupuleuse, je renverrai tout uniment