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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/322

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mon berceau

qu’elle ait pu être, et soyez persuadé que je n’abandonne pas ainsi une partie aussi intéressante que celle que je viens d’entamer avec vous, dès la première attaque. Mes occupations m’ont empêché de préparer une réponse immédiate, et de plus je tenais à consulter mes collègues de la Chambre syndicale et à connaître leurs opinions sur vos diverses observations. Tous sont d’avis qu’il est nécessaire de continuer la lutte, ce que je m’empresse d’exécuter.

« En peu de mots je ferai donc réponse à vos premières observations et vous ferai remarquer qu’en disant à la Chambre syndicale des représentants de marcher, c’est-à-dire de créer la Bourse d’exportation, en un mot, vous nous conseillez à tort, car nous seuls et par nos propres moyens, nous sommes sûrs d’avance d’un échec. Comme vous le reconnaissez fort bien, la Bourse du Commerce d’exportation doit être le centre de toutes les affaires de notre commerce extérieur, il est donc nécessaire que tous ceux qui prennent part à ces affaires soient eux-mêmes amenés à cette création. Il faut que tous les fabricants de tissus, de vêtements et toutes les industries représentant l’article de Paris, la bijouterie, etc., prennent rang avec nous et décident ainsi le succès de cette Bourse. Soyez assuré du concours de ces bonnes volontés, car toutes ces industries