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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/356

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MON BERCEAU

Bientôt toutes les villes de France un peu importantes imitèrent l’exemple qui leur était donné par la capitale.

Ce qui me touche particulièrement dans cette histoire, c’est que dès la première heure, la caisse d’épargne fut crée et installée en plein premier arrondissement, au numéro 9 de la rue Coq-Héron ; depuis elle n’a point déménagé.

Du reste, vaste, commode, avec un style architectural qui ne manquait pas de grandeur dans sa simplicité, l’immeuble était admirablement choisi et facile à approprier à sa nouvelle destination.

L’hôtel avait appartenu primitivement à un fermier général, puis à M. Dupin, de qui la nouvelle administration en formation l’acheta.

Il ne reste rien du passé qu’un écusson en marbre noir en ronde-bosse, entouré de marbre blanc et encastré dans le mur, à 2 mètres 50 au-dessus du sol environ, dans la cour d’honneur, à gauche, en entrant.

Dans l’encadrement en marbre blanc, au-dessus, on voit encore les blasons accouplés du seigneur du temps et de sa femme, parfaitement conservés et surmontés d’une couronne de marquis, deux aigles encadrent lesdits blasons.

On voit par l’inscription du centre, gravée sur le marbre noir que le seigneur du lieu — et de cette paroisse — a institué par son testament