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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/357

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LA CAISSE D’ÉPARGNE

olographe du 26 juillet 1747, une grand’messe des morts pour le repos de son âme et pour celui de celle de son aimable épouse.

Le brave homme possédait une telle quantité de noms et de titres se rapportant à Paris et à ses environs, que je renonce à les transcrire ici, ce qui d’ailleurs serait de peu d’intérêt.

Il y a peu de chose à signaler à l’intérieur de ce vaste hôtel de la Caisse Centrale d’Épargne de Paris, qui d’ailleurs a été en partie reconstruit avec beaucoup de goût, lors de la percée de la rue du Louvre, en pan coupé, avec un semblant de rentrant au chanfrein, au coin de cette rue et de la rue Coq-Héron.

En dehors des bureaux, très vastes, il y a deux salles principales pour le public, la plus grande, connue sous le nom de salle des remboursements, occupe, sur les derrières, l’emplacement de l’ancien jardin de l’hôtel.

Au fond de cette salle, un très beau médaillon de marbre blanc engagé dans la boiserie ; c’est le portrait de M. Agathon Prévost, agent général de la caisse d’épargne, au-dessous deux dates : 1818 à 1869.

À l’entrée de la salle, entre les deux portes, sur des piédouches, deux beaux bustes, en marbre