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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/52

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MON BERCEAU

La MAISON de la RUE RADZIWILL


LA PLUS HAUTE MAISON DE PARIS — UNE FAMILLE DE POLONAIS ILLUSTRES — ESCALIER À DOUBLE VIS — FEMMES À VICES RAFFINÉS — DERNIERS VESTIGES.

Être le premier arrondissement de la première ville du monde, voilà de quoi faire battre d’orgueil le cœur de Paris qui renferme aussi le ventre, si j’en crois Zola et, certes, suivant la volonté et le désir de mes chers concitoyens et concitoyennes, c’est avec joie que je serai le chroniqueur du premier de la Une, suivant l’inspiration du moment ou les besoins de l’actualité.

Ceci dit, parlons un peu de la plus haute maison de Paris qui va bientôt disparaître sous la pioche des démolisseurs ; eh oui, la plus haute avec ses neuf étages, de hauteurs diverses et bizarres, ce qui pouvait justifier le mot de l’aimable personne qui disait : — Oh, ma chère, j’habite un charmant petit entre-sol… au dessus du quatrième !

La maison en question donne d’un côté sur la rue de Valois, où elle porte le no 48 et de l’autre côté sur la rue de Radziwill, où elle a deux entrées portant les numéros 33 et 35.