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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/68

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MON BERCEAU

tier, vient de nous montrer en détail l’établissement. C’est un brave garçon, sympathique à tous ses voisins…… »

Après m’avoir vu copier ces lignes, le patron me dit : — C’est bien cela, seulement M. Macé a commis une petite erreur, je ne suis pas le gendre de mon prédécesseur, j’ai simplement épousé sa belle-sœur.

Puis il ajoute en manière de conclusion :

— Allez donc voir MM. Goron et Rossignol, ils amènent ici tous les rois, empereurs et princes de passage, ils vous donneront leurs noms.

— Ah bien, vous recevez du Joli Monde, comme dit Macé.

— On fait ce qu’on peut, et puis des gens plus propres que les rois viennent ici, M. Claretie, MM. Ritt et Gaillard, Alexandre Dumas fils et mille autres célébrités sont venus et m’ont laissé leur carte.

Sausserousse s’appelait Aimable de son petit nom, comment vouliez-vous qu’il ne fit pas fortune avec ces deux noms prédestinés ? Après la sauce rousse il administre la sauce blanche aux incendiés et un de ces jours il recevra les palmes académiques.

Qu’il me soit permis d’ajouter, pour compléter les notes de Macé, que la maison fut construite