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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/92

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Mon berceau

la grande fureur de ce sport, qui devait être détrôné par la bicyclette.

Depuis quelques années on a fait de cette île un petit square très propret, très ombragé, charmant et néanmoins peu fréquenté.

C’est bas, il faut descendre tout exprès par un escalier rapide derrière la statue de Henri IV, beaucoup de passants l’ignorent. Cependant, on y fume délicieusement un cigare à l’ombre d’arbres superbes — un surtout est véritablement imposant et étend horizontalement ses branches comme des bras de géant — en évoquant doucement les ombres falotes de ce passé sinistre, fait de boue et de sang.