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Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/203

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tement à vous fournir le froid plus ou moins intense, à volonté.

— Voulez-vous un froid ordinaire, voici votre bassinoire à la glace ; voulez-vous un froid corsé et sérieux, pour vous changer en un bloc candi et cristallisé de froid dans votre lit, voici des bassinoires à la glace, avec acides et produits chimiques, acide sulfurique, etc. ; essayez-en, c’est épatant !

Pour moi, je déclare que j’en ai essayé et que, dans ce pays intertropical en été et humide pendant l’hivernage, cela procure la plus délicieuse des impressions.

Décidément ces Yankees sont des gens bien pratiques et vraiment si la chaleur ne semblait pas avoir déserté la France, je conseillerais à mes concitoyens d’user un peu pendant la canicule de ces bassinoires à la glace. Ils m’en donneraient des nouvelles !

Mais à Cuba ils viennent d’inventer un sport vraiment bien original et qui demande, il faut bien le reconnaître, une adresse, une sûreté de main et de coup d’œil tout à fait prodigieuses.

Ces Antilles sont remplies d’oiseaux-mouches, avec deux petites taches blanches de duvet, de ouate aux pattes, comme deux têtes d’épingles.

Le corps est gros comme un haricot. De la