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Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/21

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viii

Le fait est tellement frappant et tellement curieux, que j’ai du en donner quelques exemples dans des notes qui rallongent singulièrement certaines de mes nouvelles. mais leur donnent ainsi, il me semble, toute leur valeur.

J’aurais pu le faire pour presque toutes ; je n’ai voulu le faire que pour quelques unes, me confiant pour les autres à l’impartialité et aux souvenirs de mes lecteurs, pour me conserver mes droits d’antériorité morale, quand il y a lieu.

Est-ce à dire que je suis un excellent professeur qui ait provoqué toutes les inventions, applications ou découvertes ?

Souvent certes, je veux bien le reconnaitre sans fausse modestie, mais pas toujours.

Est-ce à dire que j’ai un don quelconque de divination ?

Encore moins, et ce sont là mauvaises plaisanteries de réactionnaires auxquelles je ne crois pas ; non, je n’ai aucun don de divination et je ne veux même pas que l’on puisse supposer un instant que je possède ce flair qui a honoré si particulièrement certaines armes d’élite !