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Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/306

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du quartier de Notre-Dame-de-Lorette et de la Galette, dans cette atmosphère surchauffée de buées et de cigarettes, les femmes apparaissent là comme des fleurs épanouies sous la main experte et frôleuse des artistes.

Je sais plus d’un gommeux, plus d’un jeune homme de bonne famille, très titré, aux quartiers aussi authentiques et même plus que celui de Bréda, qui ont appris le métier et se sont enrôlés chez des coiffeurs renommés de l’endroit, tout exprès pour poursuivre de plus près leurs études de géographie et de psychologie féminine et qui ne regrettaient pas d’avoir embrassé temporairement la profession.

Pensez donc, un si joli métier, et si facile !

Il y a encore bien des jolies filles dans Paris, la Grand’Ville ; c’est pourquoi j’ai tenu à parler ici de cette noble et séduisante profession de coiffeurs pour dames à Cythère !