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Page:Paul de Musset - Course en voiturin, Italie et Sicile, 1845, 2.djvu/203

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— Par pitié, remettons les réflexions à un autre moment.

— Il ne manquait à Andronic que les armes du fils de Pélée, à Matteo que le bouclier d’Hector…

— Le combat, le combat !

— Et si au lieu de vous dire les choses tout simplement, j’avais mis cette histoire en vers pompeux, vous auriez vu qu’Andronic aux longues jambes…

— Le combat, le combat, le combat !

— Et Matteo l’invincible ne l’eussent cédé en rien…

— De par tous les diables ! le combat. Nous ferons après des comparaisons et des parallèles.

— Que demandent vos seigneuries ? dit le narrateur d’un air étonné.

— Nous demandons le récit du combat, le dénouement de la tragédie.

— Ne vous ai-je pas raconté cette scène terrible ?

— Pas en entier. Lequel des deux héros a tué l’autre ? Comment a fini la bataille ?