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Page:Paul de Musset - Course en voiturin, Italie et Sicile, 1845, 2.djvu/241

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son habitation s’écroula par un mouvement de terrain. Une voisine rivale vint la menacer jusque dans son palais avec le dessein de lui arracher les yeux. Cette méchante voisine lui suscita des procès et les gagna par la corruption et les menaces. Pour surcroît d’ennui, les tuteurs gouvernaient fort mal les affaires d’Anzelina, et l’eussent ruinée, si on ne lui eût choisi un maître habile et puissant. Le seigneur Francesco releva sa fortune en peu de temps ; mais lorsqu’il eut rétabli les affaires et mis de l’ordre dans la maison, le conseil le prit en aversion et ne songea plus qu’à se défaire de lui. Francesco avait un fils imprudent qui manqua de respect à l’amie de son père. Anzelina eût bien volontiers pardonné une légère faute ; les tuteurs feignirent une colère épouvantable, afin de persécuter le maître dans la personne de son fils. On chassa le jeune homme avec ignominie. Il revint au logis en secret pour voir sa famille ; on le surprit, et on l’enferma dans une cave où il mourut. Enfin, voyant que don Francesco ne voulait