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Page:Penquer - À propos des arbres du Luxembourg, 1866.pdf/10

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Vous rampez dans l’ornière où le filon ruisselle,
Vous salissant les mains, vous salissant les pieds ;
Moi je monte, je monte où me porte mon aile !
Muse, c’est dans l’azur que je vis et m’assieds.

C’est de là que je vois à quel point je suis seule ;
Seule à croire, et peut-être, hélas ! seule à prier !
C’est de là que je vois vos mains tourner la meule,
Sous laquelle j’ai mis mon cœur pour le broyer !


Mme Auguste PENQUER.


Brest, le 20 décembre 1865.







BREST, IMPRIMERIE DE J. E. LEFOURNIER AÎNÉ