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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La comtesse Hélène Potocka, 1888.djvu/177

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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

charmantes, décidément c’est à toi qu’il ressemble ! Cet enfant fait mon orgueil, et mon désespoir quand je vois son apparence délicate. Je ne te rends pas compte de toutes ses gentillesses, elles perdraient à être racontées. »


« Kowalowka, 27 mars.


» Je ne me suis pas attendue à avoir des nouvelles de toi aujourd’hui, ainsi, j’aurais passé la journée très tranquillement si Alexis n’avait pas un gros rhume qu’il a attrapé je ne sais comment, car je prends toutes les précautions imaginables. Il est triste et languissant, cela m’inquiète un peu. Sonnemberg est venu, je l’ai trouvé exactement tel que tu me l’as dépeint, ce qui m’a donné envie de rire. Il m’a rassurée d’ailleurs sur le compte du petit : je suis plus tranquille : »


« Samedi 28.


» Alexis a eu une mauvaise nuit encore, il a une forte fièvre. Toute la journée, il est resté couché sur le canapé sans vouloir jouer ; le médecin dit que c’est une fièvre catarrhale, je suis bien inquiête ; ton absence redouble ma peine, j’ai éprouvé tant de malheurs que je crains toujours, Cependant