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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La comtesse Hélène Potocka, 1888.djvu/322

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LA COMTESSE HÉLÈNE POTOCKA.

dialité qui peint bien le désir de faire à tous notre bonheur par celui de nos enfants. Je ne doute pas du succès. Sans l’assurance que j’ai de l’excellent caractère et des bonnes qualités de Sidonie, et ce que j’ai entendu dire de monsieur votre fils, je n’aurais pas mis autant d’empressement à les réunir.

» Madame de Ligne me charge de vous exprimer les mêmes sentiments de reconnaissance et d’attachement. Cette manière de resserrer nos liens fera l’agrément de nos deux familles et de nos jours. Nous remplirons en tout, monsieur le comte, vos intentions, si vous ne voulez pas attendre jusqu’à Tœplitz (où madame de Clary et moi nous n’irons qu’à la fin de juin, et où elle mènera Sidonie avec le plus grand plaisir), monsieur votre fils pourrait passer ici avec madame sa mère ou un gouverneur.

» Je suis sûr qu’ils se conviendront ; je l’ai vu très bien fait et en train de grandir. Sidonie, sans être parfaitement jolie, à une figure distinguée et une taille élégante. Ce que verra d’elle monsieur votre fils sera fait pour lui plaire, car elle est extrêmement aimée ici.

» Si tout ceci me fournit une occasion de vous revoir, monsieur le comte, je serai bien charmé