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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/103

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L’ABBAYE-AUX-BOIS.

laissämes ouvertes celles du côté du jardin, mais une trentaine de pensionnaires étaient devant. Alors on résolut de faire une capitulation, voilà quels en furent les termes :


Les pensionnaires réunies des trois classes de l’Abbaye royale aux Bois à madame de Rochechouart, maîtresse générale.


« Nous vous demandons pardon, Madame, de la démarche que nous venons de faire, mais les cruautés et l’incapacité de madame Saint-Jérôme nous y ont forcées. Nous demandons une amnistie générale du passé, que madame Saint Jérôme ne mette plus les pieds à la classe et huit jours de récréation, pour nous reposer de la fatigue de corps et d’esprit que tout ceci nous aura donné. Aussitôt qu’on nous en aura rendu justice, nous viendrons nous soumettre à tout ce qu’il vous plaira d’ordonner de nous.

»Nous avons l’honneur d’être, avec le plus profond respect et le plus tendre attachement, Madame, etc.

» P.-S. Nous envoyons deux de nous porter cette requête, si on ne nous les renvoie pas nous regarderons cela comme une marque que l’on ne veut pas traiter avec nous. Pour lors,