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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/198

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LA FRINCESSE CH. DE LIGNE.

de janvier 1773, le prince-évêque avait quitté Paris, et voici la lettre que madame Geoffrin recevait du roi de Pologne :


« 16 avril 1773.


» L’évêque Massalski, aprés avoir si instamment demandé à mon oncle d’être son juge, après avoir refusé de lui donner des adjoints, comme mon oncle le lui avait proposé lui-même, a affecté du mécontentement, de l’inquiétude, et finalement obtenu du ministre d’Autriche que celui-ci interpose l’autorité ou plutôt la puissance que sa cour déploie actuellement en Pologne pour empêcher que le procès de l’évêque de Wilna soit jugé par mon oncle, qui, au fond, est bien aise d’être défait de cette besogne. Ce trait de légèreté fait grand tort à l’évêque. C’est dommage, car je dis toujours qu’il y a bien du bon dans cet évêque. »

Madame Geoffrin, fort embarrassée d’expliquer la conduite de l’évêque, chercha cependant à l’excuser encore.