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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/220

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LA FRINCESSE CH. DE LIGNE.

La comtesse de Brionne souhaitait ardemment de poursuivre la négociation, et elle consulta Mirabeau sur le moyen le plus sûr de parvenir à ses fins. Le marquis répondit une longue lettre dont voici un extrait[1] :

« Il faut absolument que la comtesse ait un représentant, homme d’honneur et sage, muni de ses pouvoirs et capable de se démêler de tous les pièges qu’il rencontrera. Jalousie nationale, erreurs de faits, variations considérables dans les plans et dans les idées, distractions et dissipations générales, contre-temps enfin de tous les genres, propres à faire tourner la tête de lassitude à un homme sage, voilà ce qui l’attend.

« Il faut observer néanmoins qu’on n’exigera pas de lui de rien finir, traiter ni décider, mais seulement de prendre de bonnes et sûres informations des biens, des usages, etc., et d’entretenir la bonne disposition de l’évêque ; de croquer avec lui des articles, et de tâcher de l’emmener.

  1. Les lettres du marquis de Mirabeau et celles de madame de Pailly au svjot du mariage de la princesse Hélène sont en grand nombre, et tqutes contenues dans les papiers séquestrés. Lettre T, Cartons de Ligne, 1-4 Archives nationales. Nous n’en donnons que des extraits.