bontés pour toute la famille, dont nous sommes tous pénétrés, et vous réitérons encore nos remerciements, ma chère tante.
» La petite personne me paraît un peu décidée, et pas très délicate sur le choix, puisqu’elle préférerait le prince Frédéric de Salm, qui à si mauvaise réputation. Pourvu que l’oncle ne se décide pas, car il faut si longtemps pour recevoir les réponses !
» Recevez, ma chère tante, etc. »
D’après cette lettre, le jeune prince ne paraît pas très enchanté du mariage qu’on lui propose ; mais sa mère prit la chose avec plus d’empressement, et pria sa cousine de continuer les négociations.
Celle-ci, alors au château de Limours chez sa nièce, madame de Brionne, écrivit à madame de Pailly et offrit de venir elle-même à Paris, pour parler à fond de la grande affaire. Madame de Pailly répond :
« J’espérais, Madame, que cette semaine ne se passerait pas sans que vous vinssiez faire une course à Paris ; j’ai grand besoin d’avoir l’honneur de vous voir pour vous rendre compte de notre affaire. Vous jugez bien que j’ai fait le meilleur usage qui m’a été possible de ce que