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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/250

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LA FRINCESSE CH. DE LIGNE.


LA PRINCESSE DE LIGNE LIGHTENSTEIN
À LA PRINCESSE DE LIGNE LUXEMBOURG


« Vous ne doutez pas j’espère, princesse, des tendres sentiments que je vous ai voués ; ceux de la reconnaissance que je vous dois en ce moment-ci ne peuvent qu’y ajouter.

» J’ai l’honneur de vous envoyer l’état des biens de M. de Ligne. Comme il a remis, depuis un an passé, ses affaires entre mes mains, que c’est moi qui signe tout, qui tire tous les revenus, que M. de Ligne même me donne la quittance pour tout l’argent qu’il touche de ses terres, je peux vous garantir l’exactitude de cet état.

» Je connais trop la tendresse et la confiance de mon mari pour vous, princesse, pour ne pas assurer qu’il souscrira à tout arrangement que vous voudrez bien faire, relativement à son fils, J’ose vous conjurer, Madame, si vous croyez que vingt-cinq mille livres de rente ne suffiraient pas pour l’établissement actuel, de vouloir vous-même fixer la somme ; car, comme je ne demande plus qu’une année pour remettre les affaires de notre maison en ordre (le public s’est plu à les faire beaucoup plus dérangées que je ne les ai trouvées