rable, il ne laissait échapper aucune occasion de versifier. Un soir, tout le monde étant parti pour une promenade dans les bois, on s’y cnfonça si loin, qu’il fut impossible de retrouver la route ; on y parvint cependant, grâce à une étoile remarquée par Hélène. Le lendemain, son beau-père lui apportait cette romance faite sur un air à la mode, c’est peut-être la moins mauvaise qui se soit échappée de sa plume.
À HÉLÈNE
Air : Sous la verdure.
Un sombre voile
Nous dérobait notre chemin ;
Nous errions à la belle étoile,
Mais nous arrivons à la fin
Grâce à l’étoile.
Est-ce l’étoile
Qui jadis guida vers un Dieu ?
Ou de Vénus est-ce l’étoile ?
Je penche beaucoup en ce lieu
Pour cette étoile.
Auprès d’Hélène
Conduit l’étoile du berger ;
Trop heureux celui qu’elle amène
Tout juste à l’heure du berger
Auprès d’Hélène.
Les jours s’écoulaient ainsi rapides et heureux