Aller au contenu

Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/445

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
427
LA PRINCESSE CH. DE LIGNE.

son. Son Altesse arrivée au théâtre prend place sous un dais, sur un fauteuil au-dessus duquel est le portrait de Sa Majesté !

Tous les différents ordres étant placés et assis, les trompettes sonnent ; le régiment de Murray fait une décharge de mousqueterie, l’artillerie des remparts y répond par une salve de canons, puis le héraut d’armes s’avance sur le bord du théâtre et crie trois fois : Silence ! Alors le prince se lève. et la main sur les Évangiles, prête d’abord serment au chapitre de Sainte-Waudru, dont il est reçu abbé. La princesse de Croy, première dame du chapitre, lui apporte la crosse ; une salve d’artillerie, musique, trompettes, etc., annoncent au peuple le premier acte de la cérémonie ; puis le prince prête serment aux états de la même manière, et enfin, en troisième lieu, à la ville de Mons. Après quoi, il reçoit solennellement les serments desdits chapitres, états et ville.

« Pendant la cérémonie, nous dit le conseiller Paridaens, on avait amené sur la place des gardes nationaux pris dans l’affaire de la nuit, et, au moment où le cortège s’en allait à Sainte-Waudru, étant à l’entrée de la chaussée, il s’est rencontré avec les généraux revenant d’avoir combattu les Français. Le duc Albert de Saxe était à la tête de