Aller au contenu

Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/460

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
442
LA FRINCESSE CH. DE LIGNE.

VI. — Je lègue à ma fille Sidonie le portrait de sa mère, afin qu’elle se ressouvienne de ne pas l’imiter, et mon sabre turc donné par le prince Potemkin, qu’elle doit toujours avoir dans sa chambre pour faire savoir à ses enfants que mon intention est qu’ils soient tous militaires ; et, à sa première bataille, où j’espère que son fils se distinguera, elle le lui donnera de ma part.

VII. — Je lègue à madame de Kinski, née comtesse Ditrichstein, toutes les estampes encadrées que j’ai à Bel-Œil dans mon appartement, de plus la chaîne que j’ai au col et qui me vient de sa meilleure amie ; c’est à cause de cela que j’ose la prier de la porter tout le temps de sa vie en pensant qu’elle vient de quelqu’un qui a mis tout son bonheur dans celui de madame de Kinski, ce que je suis bien convaincu de pouvoir assurer…

VIII. — Je lègue à madame la princesse de Lichtenstein, née Mandesch, différentes choses que j’ai à Bruxelles et qui seront désignées, de plus ma montre, comme le signe que les plus heureuses heures qu’elle a indiquées étaient celles que je passais avec elle et que jusqu’à la dernière j’ai pensé à elle comme a une amie qui suivait dans mon cœur celle que toujours j’adorai !