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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/461

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LA PRINCESSE CH. DE LIGNE.

IX. — Je lègue à la princesse Jablonowska, née comtesse Czaski, dilférentes choses que j’ai à Bruxelles et qui seront désignées, de plus la bague que j’ai toujours portée avec la devise « Indissoluble », le petit portefeuille, avec la chaîne et les autres portefeuilles ou cassettes où j’ai des lettres et des papiers que j’ai écrits moi-même. Je lui donne cette dernière preuve de ma confiance comme à celle pour qui j’ai le plus de reconnaissance de toutes les bontés qu’elle m’a témoignées, comme à celle qui a toujours le mieux compris tout ce que je sentais et éprouvais de pensées et de peines, enfin comme à une vraie amie que je suis bien sûr de ne pas oublier même dans l’autre monde.

X. — Je lègue à la princesse Linowska, née Thun, la belle édition des œuvres de Shakspeare, et le meilleur cheval anglais de mon écurie à condition qu’il ne dépendra que d’elle seule.

XI. — Je lègue à mademoiselle Caroline de Thun mes huit beaux chandeliers d’argent avec ma belle cafetière, de plus une rente de vingt ducats par an, pour se procurer partout où elle sera et même dans la maison où elle va ordinairement le meilleur fauteuil ou chaise longue qu’on pourra jamais inventer.