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Page:Perey - Histoire d'une grande dame au XVIIIe siècle, La princesse Hélène de Ligne, 1888.djvu/462

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LA FRINCESSE CH. DE LIGNE.

XII, — Je lègue à madame de Woina[1] une table et assortiment pour le thé, afin qu’elle se rappelle du plaisir que j’avais d’en aller prendre chez elle ; de plus, deux sabres turcs pour Maurice et Félix, ses enfants.

XIIl. — Je lègue à mon bon ami Poniatowski mon sabre avec la pierre du maréchal Laudon et le baudrier, le priant de le porter s’il avait une affaire devant l’ennemi, en l’honneur de quel-qu’un qui aurait bien voulu donner sa vie pour sauver la sienne. De plus, mon beau cheval Winer afin qu’il en ait soin toute sa vie.

XIV. — Je lègue à mon frère Louis mon sabre du roi de Pologne et mes pistolets de Marlborough.

XV. — Je lègue à mon ami François, comte de Dietrichstein, les armes que j’aurai sur moi lorsque j’aurai été tué ou que j’aurai à moi si je meurs tout simplement, excepté celles données dans des legs particuliers, et je le charge de rassembler et de distribuer les legs ci-dessus, étant bien sûr qu’il ne laissera pas mon corps à l’ennemi. Si cependant il y avait quelque événement comme par exemple s’il était blessé lui-même, il n’épargnera rien pour le ravoir avec les chaînes et autres objets que je porte sur moi.

  1. Ces trois dames étaient sœurs.