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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/101

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lui : on aurait lieu de s’en étonner, d’après le principe que toute action appelle une réaction ; mais il est facile de voir que les efforts ne pouvaient simultanément et également profiter aux deux pièces. Qu’on jette pour cela les yeux sur tout l’ensemble du crâne (pl. I, fig. 1, 2, 3), et l’on se convaincra en effet que l’occipital latéral n’a pu aller chercher, mais qu’il a dû au contraire appeler sur lui l’occipital supérieur. Il est dans le voisinage une partie arrivée à un très-haut degré de développement, et qui par conséquent a coordonné toutes les autres à son système ; c’est le rocher. L’occipital latéral borde cet osselet, et entre dans sa subordination, au point qu’au lieu d’être dirigé, comme à l’ordinaire, verticalement et en dedans, il est au contraire légèrement renversé dans l’autre sens. Ses deux branches, séparées par le trou condyloïdien, sont dans l’état naturel. Il en est de même de cette ouverture quant à sa grandeur ; seulement son bord articulaire à l’autre bout, ou le bord qui l’unit à l’occipital supérieur, est bien moins évasé. Au total, la pièce paraît plus droite et plus longue[1].

  1. Dans le notencéphale, pl. II, mêmes lettres V, V, fig. 7 et 8, cet os est moins droit, plus courbé, et d’une conformation moins éloignée de la normale. Le rocher P, fig. 6, est dans des dimensions ordinaires ; par conséquent, à son tour domine par