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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/115

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ce qu’il m’a montré, plutôt pour avertir de ce qui reste à faire que pour donner quelque chose de tout-à-fait satisfaisant : car, je n’en saurais douter, quelques points osseux auront échappé et n’auront pas été conservés lors de la confection de ce squelette ; remarque que je puis étendre aux bras eux-mêmes, déclarés manquer entièrement, et que quelques indices m’ont fait soupçonner avoir existé en vestiges, comme un peu plus de largeur, par exemple, aux parties costales qui correspondent à la région scapulaire.

On est redevable de ce squelette au professeur d’accouchement des écoles médicales de la ville d’Angers, M. Garnier, qui le donna, ainsi qu’un dessin de l’extérieur du corps, à M. le professeur Béclard. Ce dessin et celui du squelette font partie, sous les nos 2 et 3, des figures dont M. Béclard a enrichi son traité des acéphales. Voyez Bulletins de la Société et de la Faculté de Médecine, savoir, pour les observations, le tome IV, p. 497, et pour les figures, le tome V, no 10.

Le sujet de la troisième de ces figures appartient présentement au cabinet de la Faculté de médecine : grâces à l’obligeance des conservateurs MM. Thillaye père et fils, j’ai pu l’examiner attentivement. Le dessin ne me disait pas bien positivement ce qu’était la longue pièce qui terminait supérieurement la colonne épinière ; mais la prépa-