ration m’apprit qu’elle n’était ni symétrique ni placée sur la ligne médiane. En en considérant la forme, on ne sait s’il faut y voir une disposition coccygienne, ou en attribuer la composition à ce qui est manifeste chez les acéphales à bras, à une plus forte contraction encore des os du crâne ; et finalement on s’arrête à l’idée que ces deux systèmes se peuvent concilier, et que tous deux sont admissibles.
En dedans et couchés de gauche à droite sont trois ou quatre tronçons osseux, dans lesquels on aperçoit très-manifestement des vestiges de vertèbres cervicales, ou mieux des points non entièrement développés de vertèbres du cou. Celles-ci forment une petite colonne tronquée à droite ; mais c’est, je pense, que la préparation n’est pas là restée dans son intégrité. L’inclinaison de cette colonne tient à un événement fort ordinaire chez les acéphales, à la courbure habituelle de leur épine dorsale, et au renversement de leur tête en arrière[1]. Voilà ce que montre le sujet dont je cherche à démêler les singularités ; car je ne puis que rapporter à des vestiges d’os crâniens plusieurs pièces qui se voient en dehors, et qui terminent de ce côté la colonne épinière. Enfin on désirerait
- ↑ Disposition qui est l’état permanent et normal des crabes et des écrevisses.