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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/135

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cette matière, n’aurait pas dû non plus, je le sais, paraître en appendix à la suite d’une toute autre discussion : c’est une question spéciale. J’ai annoncé le désir de la traiter, et c’est pour cela que j’en place ici une sorte de programme, ayant l’espoir que cette annonce, donnant à connaître les lacunes de la science, me vaudra la communication de quelques faits et de quelques préparations, sans lesquels on doit sentir que je ne puis rien.

Quand je commençai ces recherches, j’étais parti de plus haut : car j’avais moins pour objet d’introduire un peu d’ordre dans la riche mine des acéphalies, que d’établir que toutes ces monstruosités, comme on les appelle, ne sont point vagues et indéfinies, ainsi qu’on le pense généralement ; qu’il n’y a point de caprices dans ces prétendues désordres ; que ces irrégularités sont vraiment renfermées dans de certaines limites, et qu’enfin toutes ces conformations organiques, toutes bizarres qu’elles paraissent, ont des motifs assignables, puisqu’elles dépendent de causes qui ne demandent qu’un peu d’attention pour être appréciées.