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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/137

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CONSIDÉRATIONS

d’où sont déduites des règles pour l’observation des monstres et pour leur classification[1].



Les animaux réguliers ont été jusqu’à ce jour le seul fond où l’on ait puisé les élémens de toutes connaissances physiologiques. Ainsi les règles actuelles, toutes nos théories, en se renfermant dans cette unique source d’investigation, auraient imposé des limites à la pensée humaine.

Mais heureusement qu’une autre route peut s’ouvrir, et le champ de l’observation considérablement s’agrandir. J’aperçois en effet un tout autre théâtre, celui de l’organisation dans ses actes irréguliers, de la nature soumise à des troubles, embarrassée dans ses évolutions, surprise enfin dans des momens d’hésitation ou d’impuissance.

  1. Lues à l’Académie royale des Sciences le 16 avril 1821.