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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/146

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de six monstres humains. Cet anatomiste ayant voulu exposer et placer dans un contraste les faits singuliers, objets de ses considérations, sentit le besoin de ramener à autant d’unités d’organisation les diverses constitutions organiques de chacun de ces monstres. Il ne fut pas aussi bien inspiré dans le choix de ses dénominations ; car les ayant empruntées au système de la numération, appelant chacun d’eux anencephalicus primus, anencephalicus secundus, tertius, et ainsi de suite, sa manière eut une fâcheuse influence sur sa rédaction,

Tréviranus, pour rester dans une abstraction dichotomique, n’admet que deux classes, comprenant dans l’une les monstres dont les organes pèchent par leur quantité, et dans l’autre, ceux où ces organes pèchent par leurs qualités.

Cette pensée, rendue plus sévèrement par l’expression de monstres par excès et de monstres par défaut, paraît avoir pour soi un assentiment général : du moins j’en juge par la dernière rédaction où nos richesses scientifiques sur les monstres sont exposées avec le goût, la clarté et les formes de l’esprit aimable qui caractérisent le talent de M. le docteur Adelon, dernière rédaction qui a paru dans le Dictionnaire des Sciences médicales, au mot de monstruosités. MM. Adelon et Chaussier insistent, dans cet article, sur un second degré de subdivision, distribuant en deux ordres les monstres par excès,