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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/156

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notre zoologie normale ; où des anomalies accidentelles, et pour la plupart encore inconnues, semblent de simples appendices d’anomalies permanentes et très-anciennement appréciées ; où à chaque pas l’on trouve à considérer les conversions, les métamorphoses les plus bizarres, et à recueillir enfin des faits comme les suivans, que, par une sorte d’anticipation sur mes publications futures, je cite en ce moment.

Les conditions d’organisation qui constituent le genre rhinencéphale amènent des réunions fortuites de parties de la face et des effets de physionomie, d’où ne résultent pas toujours des traits incohérens et inaperçus dans des organisations permanentes : mais, au contraire, ces formes nouvelles rendent à beaucoup d’égards l’expression de certaines formes déjà connues. Quelques-uns de nos rhinencéphales se rapprochent, pour la conformation, de certaines espèces ; le rhinencéphale veau de l’éléphant, et le rhinencéphale poulain du crocodile.

Mais, dira-t-on, toutes ces classifications n’ont d’application sévère, et par conséquent ne seraient susceptibles d’une réelle utilité que pour des animaux dont l’organisation est renfermée dans des limites absolument circonscrites. Sans doute ; mais c’est précisément parce que je crois l’organisation des monstres renfermée dans des limites aussi sévè-