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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/155

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mander l’attention, et de ranger à quelque distance toutes les considérations secondaires du sujet.

Dans cet état des choses, la classification et la nomenclature sont données. Le genre de monstruosités dont nous avons ici traité à titre d’exemple, a reçu le nom de rhinencéphale : ses espèces se groupent ensuite tout autour, et se distinguent par le nom même des animaux qui les produisent. Au moyen de cette sévérité dans la nomenclature, nous voilà mis à même de comparer entre eux tous les rhinencéphales, c’est-à-dire, nous voilà nous introduisant dans une autre anatomie comparative, nouveau champ d’observation dont tout l’intérêt et la fécondité auraient déjà été aperçus par M. Virey, auquel on est en effet redevable, article monstre du Dictionnaire des Sciences médicales, de ces paroles remarquables, dites il y a deux ans et réellement prophétiques à cette époque : « L’étude des monstres sera donc, pour le physiologiste et pour le philosophe, la recherche des procédés par lesquels la nature opère la génération des espèces. »

Champ d’observation à promettre, à qui le défrichera, la moisson la plus riche, les faits les plus piquans ; champ s’agrandissant pour une zoologie pathologique, pouvant, sous le point de vue d’une répétition des mêmes formes, marcher de pair avec