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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/171

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à l’externe, cependant plus épaisse, plus dense et plus résistante : posant à cru sur les os vertébraux, c’en est, à tout prendre, le périoste. Ainsi les nerfs spinaux, à leur sortie des trous intervertébraux, s’ouvrent un passage à travers ce périoste pour aller se répandre et finir sur la dernière membrane : ces nerfs sont donc, un moment, contenus entre ces deux lames ou membranes.

Nous avons reçu notre anencéphale, quant à sa cavité crânienne, dans l’état où le montre la figure. Les nerfs qui se voient là sont, en s les trijumeaux, en o les nerfs acoustiques ou les portions dure et molle de la 7e paire, et en pp les faisceaux des nerfs grand-hypoglosse et glosso-pharyngien. Heureusement que notre sujet n’était nullement endommagé sur les côtés, et que nous avons pu voir distinctement toutes ces branches nerveuses se porter chez lui et s’y épanouir dans des membranes d’une détermination facile à donner. Ces membranes étaient manifestement les enveloppes ordinaires du cerveau, pie-mère, arachnoïde et dure-mère : or c’était sur la première des trois que ces nerfs venaient aboutir et se confondre.

M. Lallemand a donné les mêmes démonstrations. Après avoir décrit la dure-mère, il ajoute : « Les débris de l’arachnoïde et de la pie-mère formaient derrière la base du crâne une espèce de capuchon qui descendait jusqu’au bas du dos. Au