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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/170

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avec le plus grand soin, je la donne en la première figure de ma quatrième planche.

La dissection a placé la préparation sous deux aspects différens. Une coupe longitudinale, sur la ligne médiane en a b, a partagé le dos en deux moitiés égales. On a continué d’agir à gauche, de soulever une membrane très-fine et de la rejeter en dehors. Cette opération a mis à nu tous les nerfs spinaux vvuu. Rien au contraire n’a été dérangé à droite ; ce qui n’empêche pas qu’on n’y aperçoive aussi de ce côté les indices des mêmes nerfs, indices qui se manifestent en ll par un relief assez sensible à travers la membrane qui les recouvre. Les nerfs uu proviennent deux à deux des trous de conjugaison : les antérieurs vv, bien qu’ayant une même origine, paraissent directement sortir d’une cavité profonde existant là à raison de la courbure d’une portion de la colonne épinière, et tous, les antérieurs comme les postérieurs, viennent se perdre dans la membrane qui leur sert d’enveloppe. Devenus à leur terminaison une partie même du tissu de cette membrane, ils sont comme elle et avec elle rejetés à gauche ; en sorte que ceux-là seuls, dont les traces restent visibles en ll, doivent être consultés, si l’on veut prendre une idée de la réelle situation de toutes ces parties.

Au dessous de cet appareil nerveux se voyait une autre membrane semblable à quelques égards