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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/181

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cette combinaison, le tissu osseux a paru l’objet affecté, et les eaux de la poche en furent jugées l’occasion et comme la cause perturbatrice.

Ces explications ont pris leur source dans l’opinion que, puisque de l’eau formait le liquide de la poche, c’était par un effet d’hydropisie, d’hydrencéphalie. Ainsi ce qui termine les maladies chroniques dans la vie aérienne, chez de jeunes enfans ou des vieillards, après un long exercice des organes, après tant de métamorphoses provenues d’épuisement, serait assimilé à des actes qui se passent dans des vaisseaux fermés, à de premières élaborations organiques, à des jeux d’affinités pour le groupement des matériaux, à tant de nouvelles productions enfin qu’amène l’ordre successif des développemens.

Mais, dira-t-on, il le faudra bien, si dans l’état présent de la physiologie, il n’y a d’explication applicable à ces cas de monstruosités que la seule théorie des infiltrations. Car enfin, pourra-t-on ajouter encore, ce fait principal est manifeste ; de l’eau est à la place du cerveau chez les anencéphales. J’extrais ces déductions d’ouvrages justement célèbres ; de ceux de Haller, de Morgagny, de Sandifort, d’Ackermann, etc. etc.

Mais d’abord je voudrais savoir ce que, dans ces illustres écrits sur les monstruosités, on a entendu par les mots cas pathologiques et maladie ; car je