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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/195

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Je ne suis point dans l’usage de faire d’aussi longues citations ; mais on sentira que je devais user d’une pareille déférence à l’égard de M. Duchâteau. Ce qu’il ne s’était point accordé, il a bien voulu me le permettre : j’ai disposé de son sujet, que j’ai disséqué avec notre célèbre anatomiste M. Serres. Si donc je suis en position d’ajouter à la notice de M. Duchâteau, je le dois à sa généreuse communication, et je me plais à lui en témoigner publiquement ma gratitude.

Fixé sur une nouvelle monstruosité, où le cœur, le foie et le cerveau existent en dehors de leurs cavités ordinaires, je ne puis me contenter d’avoir à signaler de nouveau ces singularités, et de pouvoir les apporter en preuve de ces mille et un désordres, qui, comme on l’a si souvent répété, sont susceptibles d’affecter indéfiniment l’organisation. Ce qui, ce me semble, mérite présentement d’exciter notre intérêt, ce n’est plus ni le nombre des cas monstrueux, ni la bizarrerie souvent révoltante des difformités. Notre nouvelle école, où les faits se groupent, s’enchaînent et s’élèvent à leur généralité, est plus exigeante. Nous ne saurions nous dispenser aujourd’hui de nous porter sur l’ordonnée de ces désordres, sur la raison du remplacement des anciennes par les nouvelles conditions des développemens, sur les causes enfin de tant de per-