cède donne comme l’équation de cette sorte de problème. Nous décrirons les monstruosités, en restant attentifs à l’indication de nos règles ; et, forts de cette direction, nous ne tarderons pas à saisir le moment où les développemens organiques abandonnent leurs allures ordinaires, et où par conséquent ils se trouvent, par une circonstance fortuite, entraînés dans des déviations, formant, de cette manière et à elles seules, le caractère essentiel des monstruosités.
Ces règles, d’une application générale à toutes les modifications dont l’organisation est susceptible, si souvent invoquées dans mes écrits, et que déjà certains esprits considèrent comme les seules et les véritables bases d’une physiologie générale, sont exprimées sous ces formes appellatives : théorie des analogues, principe des connexions, affinités électives des élémens organiques, et balancement des organes. Que j’aie ces règles présentes à l’esprit, en décrivant la monstruosité d’Arras, et je suis tenu d’être attentif à certaines circonstances qu’on eût jugées auparavant fort indifférentes. Je n’irai point donner ce fait d’observation, que le cœur, le foie et le cerveau sont rejetés hors de leurs cavités ordinaires, d’une manière légère et sans en approfondir les causes ; car j’aurai à m’inquiéter de cet énoncé, dès que je ne saurais admettre la possibilité de connexions interverties. Et de même,