Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/199

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 165 )

si l’observation me rendait certain que quelques organes n’auraient point été reproduits, je rendrais compte de mes recherches pour trouver quelques vestiges de ces organes, ou pour établir par quelle sorte d’empêchemens leur apparition aurait été prévenue.

Décrire en pareil cas, c’est se livrer à un travail de détermination, et c’est toujours ce qui devient nécessaire, quand on se propose de faire connaître une nouvelle façon d’être de l’organisation : décrire, c’est peindre par la parole, et il est de toute nécessité que l’on acquière, avec netteté, l’idée de l’image qu’il s’agit de transmettre à d’autres.

Je viens de raconter avec quelle préoccupation d’esprit j’ai fixé mon attention sur la monstruosité d’Arras[1]. Je vais lui demander, j’y chercherai tous les organes de l’état normal, et je n’en ressentirai que plus vivement tous les contrastes, toutes les déviations que l’observation va m’y faire découvrir.

Cette monstruosité est complexe : elle affecte et le tronc et la tête, quelques parties séparément, et d’autres d’une manière consécutive. Mais d’abord, nous traiterons des difformités de la tête.

  1. Je dois l’établir sous le nom générique d’hypérencéphale.