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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/208

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fonde sur le principe des connexions. Il n’est point de pièces en effet destinées à recouvrir les parties supérieures de l’encéphale, qu’elles n’aient leurs racines à la base du crâne : or cette base ne manque chez aucun sujet difforme ou régulier.

C’est dans ces circonstances que nous avons reconnu que la tête osseuse de la monstruosité d’Arras différait peu de celle que nous avons décrite en détail dans notre premier mémoire ; résultat sans doute bien remarquable, et qui nous apprend ce qu’il faut penser de l’influence des masses encéphaliques sur leurs enveloppes osseuses. Ainsi, dans ces deux exemples, paraît un même plancher formé, dans un des cas, en présence d’un cerveau tout aussi bien conditionné que possible ; et, dans l’autre cas, c’est une base à peu près semblable, qui sert de soucoupe au fluide aqueux de la poche dorsale. On ne saurait voir deux contenus plus différens pour deux contenans plus homogènes.

Ces contenans, ou les deux crânes, sont identiques au point d’offrir parfois cette singularité qu’il est plus de différences dans le même individu, chez le sujet d’Arras, entre les pièces congénères de l’un et de l’autre côté, qu’entre quelques-unes de celles-ci et leurs analogues chez l’anencéphale. Nous en avons donné plus haut la raison, en exposant que la tête de l’hypérencéphale a éprouvé un effet de torsion, qui a plus surbaissé certaines pièces