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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/209

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vers la gauche, et fait davantage osciller à droite plusieurs autres.

Pour que cette singularité, que nous verrons plus bas dépendre d’une cause appréciable, puisse être observée sous ses véritables rapports, nous avons fait construire les trois dessins de tête de notre cinquième planche sur le même axe, faisant passer cet axe à travers et dans le centre des sphénoïdes et du vomer. Les deux crânes, l’un vu en dessus, fig. 8, et l’autre vu en dessous, fig. 9, sont opposés l’un à l’autre pour laisser ensemble les côtés de même sorte, et les rendre plus facilement comparables.

Cela posé, un simple coup d’œil sur nos dessins fait voir les inter-maxillaires divisés à droite, les nasaux et les frontaux à gauche, l’œil droit plus saillant et le gauche plus enfoncé, et en général toutes les pièces congénères du pourtour du crâne sous des dimensions différentes de l’un à l’autre côté. Il n’y a d’os crâniens qu’inférieurement et en bordure ; car c’est vraiment un fait merveilleux que toute la boîte cérébrale soit réduite, dans l’hypérencéphale, à la forme d’une coupe ou d’un bassin. Les pièces qui, pour être normales, auraient dû être prolongées sur le vertex, et qui eussent de cette manière constitué la calotte crânienne, se sont arrêtées dans leur développement plus même que chez les anencéphales. N’ayant pu