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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/211

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le lacrymal, le nasal et les pièces subjacentes ; et du côté externe, avec le jugal et le pariétal. Ils diffèrent l’un à l’égard de l’autre : celui de droite est plus ramassé, et celui de gauche plus grêle et plus allongé.

Les pariétaux. Ce sont de simples filets allongés, principalement celui de droite, plus grêle et d’un quart plus long que son congénère. On dirait qu’il n’est ici vestige de ces os, si amples dans l’état régulier, que pour qu’il soit satisfait par eux aux règles des connexions, que pour qu’il n’y ait nulle confusion dans la disposition d’un si grand nombre de pièces atteintes par l’événement pathologique. Enfin serait-ce un indice de suture, qu’une série de points ou de traits visibles sur le pariétal gauche, et ces pièces auraient-elles été primitivement partagées en pariétal et en interpariétal[1] ?

Les occipitaux supérieurs se présentent sous la forme d’un filet arqué, singulièrement renflé sur le centre[2].

  1. Le pariétal de l’anencéphale de la Seine, pl. IV, fig. 5, ressemble aux deux pièces, pl. I, fig. 16 et 17, parce qu’il est très-certainement composé du pariétal et de l’interpariétal : cette observation ajoute un degré de plus de probabilité à la réflexion présentée plus haut.
  2. Le renflement de l’occipital supérieur, pl. IV, fig. 7, existe en arrière chez notre dernier anencéphale, et se compose d’une grosse tubérosité arrondie au bord externe et coupée carrément