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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/210

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ni s’élever au-dessus, ni s’insinuer en dessous du cerveau, elles lui servent de ceinture et en entourent la base ; tels sont les frontaux en devant, les pariétaux et les occipitaux supérieurs sur les flancs, et les occipitaux latéraux et le basilaire en arrière.

C’est ici le lieu de parler de ces os en détail[1] ; cependant, pour ne pas reproduire les faits et la discussion de mon premier mémoire, je n’insisterai que sur les pièces les plus remarquables.

Les frontaux. Ils se réduisent à un bandeau osseux demi-annulaire[2]. Cependant, c’est un fait digne de considération que, dans leur exiguïté, ils ne manquent à rien de ce qui en peut être regardé comme la partie essentielle. On peut s’assurer qu’ils présentent trois faces : une oculaire, une frontale et l’autre cérébrale, et qu’ils gardent leurs relations ; savoir : du côté interne, entre eux et avec

  1. Je vais aussi placer, dans les notes suivantes, les particularités qui différencient les os du crâne de l’anencéphale de la Seine, dont j’ai traité dans le dernier mémoire, tant de ceux de l’anencéphale de l’Hôtel-Dieu, sujet de mon premier écrit, que de ces mêmes pièces chez l’hypérencéphale. Ces notions, réunies dans le même cadre, en seront plus facilement explicatives.
  2. Le frontal de l’anencéphale de la Seine, pl. IV, fig. 4, est aussi un bandeau osseux demi-annulaire ; par conséquent il diffère beaucoup de celui de l’anencéphale de l’Hôtel-Dieu, pl. I, fig. 13.