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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/213

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peu allongé, l’entosphénal[1], celui-là même qui sert à l’articulation du vomer, et qu’embrassent les lames postérieures de cette longue pièce.

Les grandes ailes et les temporaux sont ramassés et comme concentrés sur eux-mêmes, ainsi que dans tous les cas d’acéphalies. Je suis parvenu à séparer un hérisséal de sa partie articulaire, ou du ptéréal.

Enfin un autre osselet, fig. 13 et 14 (13 est représenté de grandeur naturelle et 14 grossi), m’a encore présenté quelque intérêt : c’est l’étrier. Seul de la chaîne des os de l’oreille, il offre une curieuse anomalie. Cet os consiste dans une branche unique, assez longue et terminée par un disque ovalaire ; forme qui revient à celle de cet osselet chez les reptiles, fig. 15. Je présume que la sommité de cette pièce est le lenticulaire, qui s’est soudé avec l’étrier.

Il ne faut pas confondre cette modification avec celle résultante de l’absence de la platine opérant la fermeture de la fenêtre ovale. Il est ordinaire que le disque de l’étrier paraisse manquer dans les très-jeunes fœtus : il n’y existe alors qu’en cartilage.

C’est à une autre cause qu’est due la modification

  1. La théorie donnait l’entosphénal comme un osselet d’abord isolé, et qui se soude promptement avec les autres matériaux du sphénoïde antérieur : mais il est tout-à-fait séparé chez l’hypérencéphale et dans l’état où le représente la fig. 12.