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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/214

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de l’étrier chez l’hypérencéphale. La torsion, imprimée à toutes les parties de sa tête, a repoussé en dehors et à distance tous les os de la chaîne ; savoir : le tympanal déjà réuni au serrial, le marteau et l’enclume. Ce développement a exigé que le manche de l’étrier fût allongé pour occuper la distance de l’enclume au disque operculaire, et pour prévenir d’interruption la chaîne des osselets sur cette ligne à parcourir.

Je donne aujourd’hui une détermination de l’osselet, fig. 15, différente de celle que je lui ai assignée tant dans mon premier volume, page 51, que dans la première de mes planches, art. crocodile. Ce n’est pas que j’aie attendu pour cela le nouveau fait fourni par l’étrier de l’hypérencéphale, tout concluant qu’il est. J’avais déjà revu mon travail sur l’oreille, ou plutôt j’ai acquis sur ce sujet un nombre vraiment considérable de faits et d’aperçus nouveaux, dont je publierai sans doute plusieurs dans ce volume.

Ce que j’ai marqué dans mon ancienne planche, fig. 7, 9 et 11, de la lettre o, appartient à des parties plus profondes de l’oreille. La chaîne des osselets commence, à partir de la fenêtre ovale, par la pièce notée e, laquelle me paraît correspondre au lenticulaire et à l’étrier soudés et confondus ensemble ; et en dehors, appuyées sur la membrane du tympan, sont, ou en parties osseuses ou en par-