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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/219

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de place ; ils continuent à rester abrités par les côtes : seul des organes contenus dans la poitrine, le cœur occupe une position extérieure. Mais toutefois dans ce déplacement, occasionné par une cause que nous apprécierons dans notre troisième paragraphe, le cœur reste engagé avec les poumons, comme il convient à ses relations, aux connexions en général, qu’il le soit. Il leur tient par de véritables racines, qui sont ses artères et ses veines pulmonaires. Fixé par ces liens dans le point où ceux-ci existent, il n’abandonne, au tirage exercé du dehors, que les autres points, que les parties libres de sa surface ; de là, la position transversale qu’il occupe. Son extrémité libre est dirigée à gauche, et son oreillette à droite. (Voyez notre planche hypérencéphale, où la fig. 1 montre ces parties ; savoir : le cœur en c et l’oreillette en o.) Le cœur n’a donc rien perdu de ses moyens ordinaires de suspension : il occupe, comme toujours, l’intervalle que les poumons laissent entre eux : du moins, il y enfonce sa base. Par d’autres racines, j’entends par les carotides primitives et l’aorte descendante, il plonge plus profondément dans le tronc. Ainsi, sans que les relations et les fonctions réciproques du cœur et des poumons aient changé, une partie de ces viscères reste logée en dedans de la cavité pectorale, et l’autre arrive en dehors et se tient sur les bords de la cavité, alors entr’ou-